Nébuleuse

Le site municipal de Saint-Apollinaire-de-Rias comprend, comme "domaine" le site de l'Association "Les Rias", laquelle gère la Bibliothèque Municipale et son "espace Public Numérique" (Point Accès Public Internet) -deux autres domaines - et assume, sous responsabilité municipale, la gestion globale du site (délégation par convention).

Divers sites/compagnons de route l'accompagnent : le Sivu des Inforoutes de l'Ardèche, nous hébergeant et portant, les blogs créés, les sites services utilisés, le wiki, et, encore à apprivoiser, le mégasite de Villes-Internet...

Tout cela constitue une nébuleuse difficile à cerner, mais dont la modélisation est d'autant plus indispensable que site d'une toute petite commune, nous n'avons pas la base solide d'assises structurées en services ni le cadre sécurisant d'objectifs quantifiés.

Entre étroitesse des bases et vertigineuse liberté intersidérale... Ou un blog entre béquille et fusée.

Et pour éclairage ou repères, le Galilée du "Et pourtant, elle tourne", Giordano Bruno et la preuve par Mendéléiev...

Pour la bonne compréhension de ce blog dont les messages s'enchainent à partir d'un tableau initial, nous conseillons de le lire en suivant l'ordre chronologique des messages à partir du sommaire.


lundi 27 mai 2013

C'est ce samedi 25 mai à plus de 10h30

qu'ont commencé à s'articuler jeu théâtral et projections vidéo. Une 2 ème répétition nécessaire à midi. Une articulation maîtrisée lors du spectacle à 16h...

Beaucoup de découvertes à Metz lors de la remise des labels 2013 et de la conférence-débat qui a suivi et est publiée sur le site de Villes-Internet.


-> D'où la réalisation d'une synthèse de notre appréhension du rôle de l'association Villes-Internet comme évaluateur externe du travail descollectivités – évaluation externe complément indispensable de l'évaluation interne nécessaire à la conduite de tout projet.

De plus une évaluation formative puisqu'elle offre des références avec l'accessibilité du réseau de villes. Enfin une incitation à l'évaluation formatrice, auto-évaluation continue des collectivités à partir de leurs propres critères et de leur régulation, largement facilitée par les outils d'observation et veille, documents d'analyse et synthèse mis à disposition.


Des débats locaux sur le maintien du niveau de label d'une collectivité ont fait réfléchir. On sait bien que « Qui n'avance pas recule ». Mais cela concerne-t-il des domaines techniques dans lesquels les petites collectivités sont inévitablement défavorisées, ou le champ des pratiques sociales, économiques, culturelles, éducatives, cognitives où tous sont relativement à égalité ?


Ce qui nous a incités à spécifier, en regard de chaque année de labellisation, ce sur quoi nous avions le plus travaillé.


Si nous devions étiqueter ce qui est en cours en cette fin mai 2013, nous dirions « réflexion» - réflexion collective sur l'identité du territoire, sur sa « ruralité » et sur le devenir de celle-ci dans le cadre de l'urbanisation planétaire....

En effet les découvertes de la conférence-débat de Metz, ont entraîné une démultiplication des questions, notamment quant au contenu et aux représentations de cette notion de « ruralité » pour laquelle nous avions une mention, ce qui nous invitait évidemment à la retravailler...Un re-travail qui demande du temps, du recul, l'analyse d'une situation concrète et la participation locale de tous.

Voilà qui explique qu'entre l'envoi des initiatives 3.2 et 3.3 un quasi silence sur le fond  de plus de deux mois.  (quasi car il y a eu le débat non négligeable de la fête de l'Internet et l'annonce des expositions du travail de Camboulive de la résidence de St-Apo ou de ses suites – non négligeables- à Paris et Clermont-Ferrand.)  

Une réflexion qui n'a rien de passif, mais  interroge le local, travaille en profondeur sur et dans le territoire 

Travail intense en EPN, notamment de l'image, nombreuses activités de groupe ou publiques, échanges avec les intervenants, poursuite du travail théâtral.



Des résultats

On n'a pas de réponses à toutes les questions, loin de là.


Et de nouvelles questions sont heureusement apparues. Le théâtre en a été pourvoyeur. 

Des difficultés majeures, cependant, ce 22 mai, mais la mayonnaise a pris, au-delà de toute espérance, lors de la 2ème répétition générale improvisée du 25 matin, et s'est encore affermie l'après-midi lors du « spectacle » public, à la suturation du jeu théâtral (1) et des projections vidéos (2).


Des improvisations. Un vrai temps de recherche/création de tous, avec même l'implication directe et inattendue du public intervenant, notamment lors de la projection des vidéos 3 et 4.

    1. dans un jeu divers, insolite, surréaliste, profondeur des questions posées -avatars et inconscient, avatar et imaginaire, pouvoirs & risques, choix, secret du mot de passe, responsabilités, nature du réticulaire, ondes cérébrales, fablab...

    2. Vidéos en fond continu, accompagnement bref et indispensable ou apport autonome se suffisant à soi-même...

    NB.    vidéo 1 (1.reseauxtheatre 9mn.15) projection en continu sur le sol durant tout la durée du spectacle, en boucle au début sur les deux murs opposés et dans les temps d'attente entre autres projections sauf à la fin où ce sont les listes de mots qui tournent en continu. Les images posent le rejet des réseaux soleils et le choix d'un réseau mixte distribué/décentralisé et dense à chaque noeud, la représentations de réseaux en matériaux divers, végétal, bâti, quadrillé, tricoté... 
    Non plan → strate épaisse de réseaux imbriqués, interne au territoire et l'irriguant dans sa totalité.

    Importance portée aux noeuds/interfaces pour le vivant, le fécond, comme s'ils intégraient des nids d'Emmanuelle Lauer, réseaux peuplés, scientifiques, artistiques, sociaux, que JE pilote...)

    2. vidéo2 (2.Cjine 31s) A projeter à la place des réseaux pendant les 31s où JC parle des réseaux « technologie privilégiée de l'urbanisation en cours, etc. »

    - Episode kinect

    - 3. vidéo3 (3.monfilmarts 3mn58 -vidéo de vidéos) A la place des réseaux après le « Quand on comprend tout, on s'ennuie » de Mendy. 3.1. Les filles courant en bas des projections d'Aitken en Arles, Jordi commentant l'expo Dali dans l'escalator de Beaubourg, « o tempo esta pasando » de Marcio Valerio, arrêt sur images de Mendy et Mylène puis vidéo de leur transposition en chorégraphie hip-hop de la musique d'Acquaviva (fragment d'Aatie).

    - 4. vidéo4 après le vol de l'identité de Fanny, et le « Une city bang-bang », projection de « 4.nidrural  4mn02», série d'images plus ou moins transformées comportant des parties de corps des protagonistes, de paysages familiers, de réalisations des uns et des autres. Réseaux ouverts sur territoires élargis du sud ou même au Pérou. Où le réticulaire libère du territoire et en téléporte ce que l'on veut où l'on veut...Où le numérique permet de simuler la présence d'une tour en vallée de Dunière, aux filles d'escalader les cordes d'un chapiteau de cirque ou de descendre en radeau la brume de la vallée.. Où les Jaume Plensa de Nice enrichissent le territoire rural...

    Une vidéo plébiscitée et qui va augmenter les présences en ateliers de travail de l'image ou d'écriture numérique. Une belle contribution déjà d'Elicia et Serena. Et quand Nicole ensiestée vogue belle endormie au-dessus d'une carte géologique de cette ère où la mer arrivait à Vernoux alimentée par nos Rias... Sans oublier combien Christian se démultiplie... Une projection qui nous faisait un peu peur et qui a suscité l'intrusion d'un public, interpelé et séduit, dans le jeu théâtral ! Un nid rural il est vrai, non confiné mais ouvert, gourmand et conquérant

    - 5. vidéo  (5.1 Mes réseaux à moi. 2Mn58.)  Projetés en boucle au sol jusqu' à la fin.
         - 6. vidéo 5.2. Les mots de la fin qui défilent en boucle... jusqu'à l'arrêt de l'accordéon de 
         Régine.




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