Nébuleuse

Le site municipal de Saint-Apollinaire-de-Rias comprend, comme "domaine" le site de l'Association "Les Rias", laquelle gère la Bibliothèque Municipale et son "espace Public Numérique" (Point Accès Public Internet) -deux autres domaines - et assume, sous responsabilité municipale, la gestion globale du site (délégation par convention).

Divers sites/compagnons de route l'accompagnent : le Sivu des Inforoutes de l'Ardèche, nous hébergeant et portant, les blogs créés, les sites services utilisés, le wiki, et, encore à apprivoiser, le mégasite de Villes-Internet...

Tout cela constitue une nébuleuse difficile à cerner, mais dont la modélisation est d'autant plus indispensable que site d'une toute petite commune, nous n'avons pas la base solide d'assises structurées en services ni le cadre sécurisant d'objectifs quantifiés.

Entre étroitesse des bases et vertigineuse liberté intersidérale... Ou un blog entre béquille et fusée.

Et pour éclairage ou repères, le Galilée du "Et pourtant, elle tourne", Giordano Bruno et la preuve par Mendéléiev...

Pour la bonne compréhension de ce blog dont les messages s'enchainent à partir d'un tableau initial, nous conseillons de le lire en suivant l'ordre chronologique des messages à partir du sommaire.


vendredi 30 décembre 2011

Trois confluences, des concertations et une nouvelle initiative...

Les trois confluences ont déjà été évoquées sur ce blog, deux types de concertation à l'intersection de deux équipes - celle qui s'occupe du PAPI/EPN, de la bibliothèque, de l'association - du local dans la durée, travail de fournmi et de proximité - celle du projet "Du recueil de mémoire à l'écriture transmedia " au fil de résidences et de rencontres - équipe incluant des intervenants dont la plupart sont prêts à s'engager dans un nouveau projet entre prolongation du 1er et intégration de la problématique émergente de services culturels innovants (cf ministère de la culture...)


Des flux qui par moment s'agrègent. des agrégations qui même si elles sont relativement éphémères ont du sens et débouchent sur des actions précises.


L'initiative outil de cristallisation, mémoire ?... Bientôt peut-être aussi, par delà la simple communication, plaque-tournante et sujet d'échanges et débats entre villes du réseau -réseau occasionnel, éphémère, à géomètrie variable en fonction du problème retenu et des groupes d'intérêt ou d'étude constitués...

dimanche 4 décembre 2011

Invitation au débat ou être citoyen d'un vaste territoire...


Des questions qui se posent sur le plateau ardéchois. Des questions que le travail et la compétence de PIERRE MENARD, intervenant dans le cadre de la Fête de la science 2011 ont fait émerger là, en milieu rural, où une population qui n'a jamais fait son deuil de la non-poursuite d'études dûe à la misère et au travail de la ferme, a l'habitude de réfléchir.
Paulette, pendant le worshop, acceptant la plongée de GOOGLE STREET dans sa cuisine, à travers la vitre, la mondialisation de son jardin - on n'arrête pas le Progrès - mais répétant, herbier à la main : "Mon herbier c'est des plantes d'ici ! Vous, vous avez fait celui du Mézenc, mais ici on est à Saint-Apo, aux Baraques, c'est pas les mêmes plantes!" (en montagne ce ne sont pas tant les kilomètres que l'altitude qui vous identifient un lieu... et la flore vaut estampille !)
Les élèves présentes ce jour là du collège P.Delarbre de Vernoux, auteures du film "Mon territoire, j'aime, j'aime pas", réponse au concours vidéo des Rias, s'étaient elles aussi posé des questions d'identité du territoire - questions que soulèvent fortement les recompositions territoriales en cours.
Questions que le CLD-ValDAC avait abordées sous un autre angle, lors d'un débat avec des élus, il y a quelques mois.
Un débat dans lequel il est bon que chacun s'exprime car tous sont concernés et les réponses encore à construire.







Nébuleuse en tous ses états ou réflexion sur les réseaux sociaux


A partir de la  «  Fête de la science  2011 », déjà  analysée, de l’explosion de pratiques nouvelles qu’elle a suscitées, déjà  évoquée, à partir du « Patrimonialisons ensemble » de la journée du patrimoine,  à partir de la création d’un blog trieur, planificateur et passeur,  démarche déjà  publiée,

le besoin d’aller plus loin dans la réflexion sur les relations entre les divers types de « territoires », réels ou virtuels, géographiques ou intérieurs, les réseaux sociaux,  sur fond  de réflexion en cours sur l’identité – identité englobant les identités numériques.

D’où le projet partagé à l’échelle d’un CLD  d’ interroger  les liens entre recompositions territoriales et évolutions technologiques en cette aube de l’ère du numérique – évolutions technologiques à ne pas dissocier des pratiques sociales dans lesquelles elles s’inscrivent, qu’elles suscitent ou provoquent.  D’où la conviction qu’il y a là des enjeux citoyens et sociaux, mais aussi scientifiques, artistiques, cognitifs, pédagogiques ou éthiques...

Actions
- mise en place des activités de formation et d’information habituelles  avec nos moyens d’autant plus réduits que les travaux d’aménagement d’un EPN rénové débutent et vont nous confiner plusieurs mois dans le provisoire...
- mais mise à profit de toutes les opportunités pour faire avancer la culture numérique même si le public  ne maîtrise pas l’ordinateur et les progiciels de base (on peut,  par exemple,  préparer sa restitution d’une chanson ancienne lors d’un repas des anciens ou d’une rencontre patois, pour conservation numérique, transmission aux générations futures et diffusion sur le site communal)



- Ce qui est nouveau, en marge du quotidien, des formations, de la mise à profit des résidences d’artistes,  et des divers temps forts,  c’est plutôt un état de vieille permanent, d’extension des champs d’observation et de relative systématisation de la collecte d’informations, avec,  ainsi,  la gestion d’un  compte facebook  et  le repérage, par ailleurs,  des diverses s utilisations, notamment par les ados, de ce « logiciel », « service »,  « réseau », l’analyse de « murs », « profils » , de comptes « people »...  Autre domaine émergent : l’utilisation de pseudos et son évolution - du statut de « masques » pour montrer ce qu’on n’ose montrer à celui de « tremplins » pour explorations et création...  Plus que le simple droit à l’erreur, un point d’appui  pour investir des champs  culturels  jusque là  réservés à des professionnels... et pour aussi, parler de différents point de vue, prendre ses distances par rapport à divers conformismes... Bref, non une perte d’identité mais un enrichissement, une complexification de celle-ci. Par contre la nécessité de rappeler que si une identité numérique prise à un moment donné peut être dépassée, elle ne peut toutfois être détruite...

Veille aussi par le suivi de l’actualité numérique par flux ou lettres  d’information  :  découvertes scientifiques et artistiques, pratiques émergentes ... Ainsi un simple travail parcellaire à partir du site de la Biennale de Lyon en cours (2011) vous montre l’actualité du travail d’Eduardo de Campos et vous incite à bien relire les notes sur les concrétistes brésiliens publiées par  J-P.Dubost  sur son blog de résidence qui fait partie de notre « nébuleuse »,  et vous fait surtout découvrir un nouveau concept  - « lisuel » : contraction de « lire » et « visuel ». (1)

Résultats
Il  ne s’agit que d’hypothèses émergentes :

1.  L’expression « réseaux sociaux » (numériques)  ne peut être réservée à un, deux ou trois logiciels spécifiques  type facebook, twitters  ou wikis ou framapad...

Les réseaux sociaux que nous voyons fonctionner sont plutôt des systèmes plus ou moins structurés de sites, blogs, outils  de divers types et à géométrie variable suivant les personnes, leurs  besoins,  leur culture.... des  systèmes plus ou moins locaux et dédiés, complexes et étendus,  répondant à des  niches d’utilisation définies ou émergentes.  Dans ce système,  le site local tend à se resserrer sur des fonctions d’organisation, information, documentation, communication... entre aiguilleur, panneau indicateur  et chef d’orchestre...

Donc   FACEBOOK, un outil entre autres, à maîtriser dans un réseau  complexe. L’idéal serait outil passeur  vers un archipel d’ouvertures choisies vers d’autres réseaux...

Donc des réseaux sociaux numériques beaucoup plus larges et diversifiés que le seul  facebook et  qui se croisent ou s’articulent : municipaux, des  bibliothèques, scolaires, professionnels, départementaux, régionaux...  Et déjà au niveau local, ce que nous avons appelé  notre « nébuleuse » d’outils numériques...



2.   L’expression « réseaux sociaux » ne peut être réservée aux seuls réseaux sociaux numériques.

Les contacts directs (comme quand on improvise une veillée chez le voisin pour voir sa « maison vue du ciel », ou  lors des diverses manifestations municipales ou associatives, ou quand la documentaliste et des élèves du collège viennent participer à un workshop en bibliothèque,  ou même lors de formations au PAPI...)  semblent le plus souvent à la base d’une intrication qui se densifie. Même si les jeux vidéos paraissent pouvoir   susciter l’émergence de bandes « à distance » dans un milieu rural dépourvu de transports en commun (étude de l’UDAF),  les contacts directs y occupent encore une place importante.

Et  il semble qu’ici ce soit sur la base de contacts directs et d’activités partagées que progresse essentiellement la culture numérique...


Par ailleurs le développement des échanges numériques induit de nouvelles relations directes.  On achète dans la commune et y fait construire parce que ce qu’on y a vu  sur le site de la vie locale et /ou culturelle intéresse ; on vient ensuite aux manifestations pour  y  reconnaître  ou connaître les gens.

On pourrait aussi évoquer, dans un autre domaine, les sites de rencontre et les couples ainsi constitués...

 
Le numérique à ce jour, ne paraîtrait pas tant exclure que se surajouter,  modifier, restructurer, enrichir...
Recommandations
- Ne pas limiter, en matière de réseaux sociaux, les usages à un seul outil mais offrir une diversité permettant à chacun de choisir et construire son réseau ou ses réseaux,  de les  structurer et diversifier suivant ses besoins et ses intérêts  et  en  se  ménageant  la possibilité de découvrir de nouveaux domaines d’intérêt      (ce qui exclut que des algorithmes choisissent à votre place ce qui vous intéresse sans laisser d'espace à la sérendipité) .

Le SIVU des Inforoutes est pour les Ardéchois un réseau social alliant le numérique  et le vivant.
- Inclure les rencontres effectives dans les réseaux sociaux – que ceux-ci puissent conjuguer échanges directs et  par internet, et ce dans tous les domaines, services, vie courante, culture, y compris par la  convocation des avant-gardes artistiques et scientifiques... (On prépare sur INTERNET la  visite d’un musée, on va voir l’exposition ; on suit ensuite la vie du musée, les nouvelles expositions...)
On est souvent confronté à des remarques très pertinentes qu'on n'attendait pas. Le besoin se fait sentir d'études approfondies impliquant l'écoute des populations et un réel travail de recherche sur les transformations en cours. Y   a-t-il ou pourrait-il y avoir des groupes de recherche, par exemple sur cette question de l'identité qui, sous des formes différentes suivant les générations, parait récurrente ?




NB. Texte intégral et même complété de l'initiative publiée  sur le site de Villes-Internet : une initiative bilan, qui fait le point et pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses...
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Notes
1. Ce qui veut  dire que l’école apprenait jusqu'ici à lire aux enfants – décoder et comprendre un texte – plus ou moins à lire l’image (cf Barthes et Panzani en IUFM) et à s’interroger sur les rapports texte /image - mais qu’avec « lisuel » on n’est plus dans l’extériorité du texte et de l’image mais dans la nécessité de construire directement du sens à partir d’un composite, d’une unité hybride,  ce qui nécessite d’emblée une lecture tabulaire (sur 2 axes comme dans un tableau) et non plus linéaire. Des notions relativement familières aux lecteurs de poésie avec la prise en compte des 2 axes, disons grammatical et de la connotation (syntagmatique et paradigmatique) et l’expression « la forme fait sens »  de  Meschonnic, même si celle-ci n’est pas transposable.
On pourrait aussi évoquer dans les référentiels B21  tout  le travail sur l’image composite...














jeudi 1 décembre 2011

Le visio-accueil, ou une autre dimension des services à la personne

 Solidarité  emploi  lien social...

Synthèse
Une politique du CIAS   qui se poursuit dans le cadre intercommunal... C’est ainsi qu’en partenariat avec le SIVU des Inforoutes de l’Ardèche et Pôle Emploi se met en place un service de visio-conférence.
Actions
Ce service permettra  aux demandeurs d’emploi  de répondre aux convocations de Pôle Emploi sans avoir à se déplacer à Tournon.

Suite à lire sur le site de VILLES-INTERNET...
Une suite que nous avons décidé de personnaliser et de localiser de manière à ce que le public d'ici se reconnaisse et se sente chez lui dans cet espace qui nous est dédié sur le site de  VILLES-INTERNET...