Après les questions concernant la notion de ruralité, diversement abordée, et la découverte d'un changement d'épithète qui fait réfléchir.- quand l'accumulation de changements quantitatifs - au demeurant bien connus entraîne un changement qualitatif - "péri-urbain " St Apo, et plus "rural" ? Ce qui modifierait le sens de notre travail ? (1.) Ce qui serait évidemment à étudier ; mais dans la volonté exprimée de préserver ou valoriser les territoires "ruraux", une grande porte ouverte aux innovations, notamment en matière de réseaux, de la prise en compte aussi de délicats problèmes de transport..
Bref après ce retour sur l'importance des mots et analyses, à toujours approfondir - un gros travail d'appropriation passant bien sûr par celle de nouveaux concepts (comme celui d'"urbanité numérique") appliqué aux territoires ruraux. Des incursions dans les domaines de l'urbanisme, de l'architecture, de la sociologie... Et les urbanités antérieures, non numérique mais de poids, comme cet accueil après 68 d'artistes et d'intellectuels qui semble expliquer ce relatif intérêt, qui semble de toujours ici, pour l'art contemporain... Toujours fertile de labourer un nouveau champ avec un concept détourné en toute connaissance de cause ; une démarche artistique féconde et quelquefois applicable à la création scientifique (2)
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Un envoi d'Ophelia Escriu, d'après Le Monde du 14 février (de la série "Métropolisation et urbanités numériques") Cliquer sur l'image pour l'agrandir et lire le texte, Ech pour retour a blog |
- Sur la présence appréciée du Directeur, Daniel Suszwalak et de la chargée de communication, Amandine Renault, du SIVU des Inforoutes de l'Ardèche
- Un long retour sur l'évaluation, entre réassurance en terrain connu et indication et dons d'outils indispensables à la conduite de tout projet... Des Biens communs utilitaires...
- débouchant sur un aspect du rôle essentiel et de service public de l'Association Villes-Internet en amont et sans doute aussi en aval de la remise des labels. Et d'évaluation en évaluation formative et formatrice et régulation, ce qui suppose l'explicitation des objectifs ... Un taux de réussite d'autant que l'exigence de cette réussite est chaque jour plus cruciale...? Certes on peut respecter le choix de ceux qui décident consciemment de rester en dehors du mouvement, comme le souligne Pierre Morelli dans son livre "Communication et développement territorial en zones fragiles au Maghreb" (L'Harmattan 2012 ) mais peut-on prendre la responsabilité en tant que collectivité d'entraîner vers les fossés des pans entiers de la population ? Ce n'est absolument pas ce qui est dit ! Des contradictions à gérer sur le terrain...
- S'aborde encore, aux marges de la réception municipale, le sens de la mention "ruralité", qui semble s'opposer à certaines évidences, obstacle épistémologique ou même changement de "paradigme".... Il semble parfois que "la" réponse diffère suivant la niche d'utilisation où on se situe... Le plaisir pour la réflexion d'avoir du grain à moudre en sachant qu'on finira bien par aboutir ? Cependant l'exemple de l'urbanisation chinoise laisse perplexe, comme celui, plus ancien, et assez souvent évoqué par certains milieux agricoles, des "réserves"... On entre dans le PNR des Monts d'Ardèche. Quelle ruralité ? Quelles articulations entre rural et urbain ? Quel maillage ascendant, descendant et transversal, attentif aux périphéries, souple et vivant pour tirer le meilleur parti du rural et de l'urbain ?
- Retour sur la conférence "Les territoires à l'ère du numérique", son intérêt et sa richesse, et l'intérêt d'être confronté à des questions auxquelles on ne peut répondre, qui demandent exploration et découvertes, mais dont sait que si on ré-écoute la totalité de la conférence, en approfondissant liens, mots-clés ou autres dérives sur le net, il y a du grain à moudre pour pas mal de temps... L'accès à de nouvelles connaissances.. .sinon à un changement de paradigme avec, de plus, la question émergeant dans un nouveau cadre de l'articulation du territoire et d'espaces réticulaires ayant droit au titre d'"entités géographiques"...
- En passant par quelques notes de lecture en vrac ou des Eléates au poète on retrouve le discontinu - discontinu fondateur du numérique, bien sûr...
- Discontinu qui prend tout son sens dans l'exposition du centre Pompidou qui, de sémiologie graphique en sémiotique visuelle (3) et à partir d'une brève histoire des lignes pose plus de questions qu'elle n'apporte de réponses...
A partir de là, un changement du titre/image de la page d'accueil du site

plus proche de l'analyse des évolutions scandées par 3 labels successifs

Mention "ruralité" ?
En cours de compréhension...
Quelque chose lié à
- notre travail pour l'apport au territoire de ces "urbanités" numériques qui peuvent empêcher ou limiter sa dislocation et la perte de son identité dans le maëlstrom de l'urbanisation planétaire ?
- à la promotion d'une conception des intercommunalités - non pas comme structures figées, hiérarchisées et centralisatrices, où tout va du centre à la périphérie, de haut en bas, mais comme un maillage du territoire, des divers espaces, réticulaires compris, souple et vivant, composite, riche de sa complexité, où se tissent l'ascendant et le descendant, mais aussi le latéral...
Où les marges sont également pourvoyeuses d'enseignements ?
D'où
Projet 2013-14 :
"Réel augmenté d’un parcours d’art.
Noeuds, flux et liens d’une identité plurielle, vivante et innovante"
( ? formulation toujours provisoire ; en cours de débat, discussion, d’élaboration... )
et débouchant sur une autre présentation de ces écrits, post-Metz, qui les classe par rubriques ouvrant la voie de la démocratie participative au travers du travail qui nous attend de mise en forme/structuration/présentation d'un réel augmenté du Parcours d'art...

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Notes :
1.cf travaux de Guy Rosolato - "L'essai sur le symbolique" ? )
2. Un peu comme quand Marie-Claude lors de l'exposition Patrick Maury avait construit le concept d'art..
C'est comme à Malavis (où est érigé le Carrefour des Résistances de Régine Raphoz...). On pourrait aussi évoquer la théorie de "la dérive" telle que définie par Debord.
3. A noter que l'école en est souvent restée, ou y était encore il y a quelques années, au "Panzani" de Barthes et encore..
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