Une période très dense depuis fin octobre où nous avons peu écrit d'initiatives mais beaucoup réalisé, le "nous" renvoyant à divers collectifs, travaillant le numérique ou l'artistique avec utilisation du numérique...
Quand se sont croisés outre la vie ordinaire en EPN et Bibliothèque et l'inscription de deux nouveaux acteurs de l'internet citoyen, les projections de l'écriture en blog de Jean-Marie Mengin et de photos à plus de huit mains de vacances en Ré posant, avec Xynthia la question du devenir du littoral, notamment atlantique...
Quand se sont hasardés, en prenant forme, des rêves d'imprimante 3D productrice d'oeuvres d'art sinon de fraiseuse ou autre robot, toujours latents...
Quand se sont considérablement avancés et mutuellement enrichis les projets "Mémoires de clandestinités" et "Du recueil de mémoire à l'écriture transmedia, volet 2, la question de l'identité à Saint-Apollinaire-de-Rias"...
Une question qui avec la catégorisation Villes/Villages/Territoires de Ville-Internet prenait un sens nouveau...
Légitimité du village avec l'augmentation de la population planétaire et la réduction, sur celle-ci, des terres habitables et cultivables ? Enjeux et objet de réflexion qui ne sauraient réduire la complexité du réel à un seul modèle - surtout conçu a priori,- de regroupements territoriaux, sans information et consultation des populations dan leur diversité..etc...
D'où la poursuite de la réflexion sur ces "finages" - transversaux par rapport aux découpages administratifs & souvent imprégnés d'un zest d'utopies... sans se cacher le risque d'enfermement identitaire qu'ils pouvaient comporter...Mais un mouvement qui, un tantinet centripète au départ- semble devenu centrifuge...
La perception d'évolutions auxquelles Xynthia, le "Demain c'est loin" de Pablo Garcia et son étrange succès populaire, le "En attendant la mer" de Tallagrand, coïncidant avec le classement au patrimoine géologique de l'Unesco des couches sédimentaires du bois du Four, ne sont, entre autres facteurs, pas totalement étrangers, et qui témoignent de prises de conscience des corrélations entre phénomènes locaux et planétaires.
Et comme la remarquable pose d'un robot sur une petite comète n'est sans doute que le 1er pas d'une colonisation spatiale...
"Finage" comme nouvelle vie associative & citoyenne à l'échelle planétaire permise par le numérique? Une possibilité qui n'exclut pas l'apparition de finages aux objectifs discutables sinon dangereux....
Mais un dépassement du local qui n'exclut pas l'ancrage en ce local et peut éventuellement déboucher, quand peinent les organisations internationales, sur un mouvement citoyen planétaire ? Un dépassement dont les printemps arabes auraient pu être les prémices ?
Bref en attendant de pied ferme la mer tout en rêvant de baie d'Yves, et en assumant cette contradiction, on se permet un peu d'Utopie nouvelle en village de 200h qui n'en est pas un (plutôt constellation d'îlots de fermes et hameaux...Où cheminements vers les assemblées et veillées résistantes ouvraient déjà de nouvelles cartographies illimitées.. )
Donc deux initiatives :
Bilan et orientation ou ajuster les services au quotidien... comme une veille...
Quand s"ouvrent les finages", du suivi évaluatif à la perception d'intéressantes émergences citoyennes et gestation d'utopies qui, plus ou moins ludiques, n'en sont pas moins inédites et positives.. Reste à cerner le rôle de l'art dans ces processus - entre lunettes pour mieux voir le monde et lunettes de réalité augmentée .... Questions extrinsèques à l'art....
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