pour participation au Comité d’orientation du Label Villes Internet, où Jacqueline Cimaz représentait en tant que rédactrice/webmastrice, une des collectivités 5@ présentes - Saint-Apollinaire-de-Rias (Réseau SIVU-des-Inforoutes-de-l'Ardèche).
Elle y intervenait pour rappeler quelques idées largement diffusées sur le site communal et les sites ou blogs périphériques avec lesquels il constitue chaque jour davantage un système complexe, ouvert, structuré en archipel, et, semble-t-il, apprécié (1) :
- Internet, web2... Il nous semble évident de les inscrire dans le numérique en général, à prendre en compte en tant que tel ("ère" du numérique dont on dit qu’elle marque une 3ème étape de l’hominisation après l’accès au langage puis à l’écriture...)
- L'entrée dans le numérique à privilégier en EPN comme dans le monde scolaire, nous semble être l'entrée par la culture numérique - englobant certes des techniques, mais s’y réduisant d’autant moins que celles-ci tombent très vite dans l'obsolescence..(Leur approche historique et épistémologique, parait, par contre, des plus fécondes.)
- Attribution dans cette culture d’une place spécifique aux arts – non « prémonitoires » (comme on l'a dit, notamment, de l’expressionisme allemand) - mais utilisant des moyens d’investigation du réel susceptibles de faire percevoir des indices non encore théorisés par les sciences ni « mis en mots » (2) - l’entrée incontournable dans une dimension prospective indispensable à toute appropriation citoyenne, à tout fonctionnement démocratique... (3)
Bref, toujours ce « nœud » ou réseaux de noeuds de la prospective – comme l'agirait (4) – tout autrement Jean-Pascal Dubost à propos du texte poétique!
« Les nœuds syntaxiques ont puissance d’accentuation, non pas du mot, mais de la phrase, ils ont fonction d’accent tonique de phrase, or la phrase du poème en bloc a force nécessité de tonique. »
Divergence comme on eût dit ? Sérendipité comme on dirait aujourd'hui avec un sens en partie différent ?
En tous cas, glissement ou dérapage, si ce n'est dérive - sérendipitaire - dont le ressac densifie un problème irréductible au seul langage, même mathématique ou cognitif...
En tous cas, glissement ou dérapage, si ce n'est dérive - sérendipitaire - dont le ressac densifie un problème irréductible au seul langage, même mathématique ou cognitif...
NB. Les responsables de l'Association Villes-Internet diffuseront au moment opportun les décisions qu'ils auront prises à l'issue de la réunion.
Ce qui parait important c'est ce qui semble être une montée de la demande d'apports théoriques et scientifiques, sinon artistiques, émanant d'angles d'approche divers, et une montée de la volonté de l'association de prendre en compte cette demande. Une plus-value importante qui peut éviter erreurs et dépenses inutiles sur le terrain et permettre formation, coopération (5) et dynamisation des équipes qui y travaillent... A suivre...
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1. Bref utile, si non indispensable.
2. cf pouvoirs de la musique, de la poésie, du théâtre, des arts visuels et bien sûr de ces arts numériques derniers-nés, encore très jeunes, mais qu’il serait particulièrement intéressant de faire parler...
3..Question actuelle non abordée évidemment dans le cadre de cette réunion : qu’en est-il de ce retour exploratoire sur le travail des concrétistes brésiliens qui surgit en même temps en divers domaines ? Un outil disponible pour dépasser le brouillage qu’introduit le numérique entre les identités de l’écriture, de l’image et du son ? Quelles évolutions de ces différences de nature quand tout n'est plus que 0 ou 1, le courant passe ou ne passe pas - suivi d'une simple affaire de combinatoire et d’interfaçage ? Ce «lisuel» des brésiliens ou d'un Joan Brossa, concept consacré par le lexique de la Biennale de Lyon 2011 et transformé par nous en « solisuel » pour y intégrer le sonore. La suite d’un travail engagé par l’équipe académique TICE avec A.Myx à l’IUFM et/ou l’IREM de Lyon, et par d’autres enseignants-chercheurs, en fin du XXème siècle, sur les types de lecture et écriture et les compétences correspondantes à former... Un tableau lisible de gauche à droite et restant ouvert, inachevé, à droite... Une prospection à l’époque pour pouvoir penser les formations à concevoir... Et une plage à décaler où il pourrait se commencer à écrire ?
4. ou "dirait" mais de manière tellement performative !
5. A l'heure où un écrivain nous dit "La ville c'est l'internet", où nous ajoutons avec conviction, "le rural c'est l'internet", où nos pré-recherches sur l'identité numérique semblent indiquer que chacun se crée son quartier personnel dans sa "ville" Internet, les réseaux que peut se construire chaque ville Internet dans son espace sur le site de Villes Internet, ne pourraient-ils, sans devenir des groupes de travail fermés, s'orienter vers des échanges mutuellement formateurs enrichis par les apports de divers colloques ?