Nébuleuse

Le site municipal de Saint-Apollinaire-de-Rias comprend, comme "domaine" le site de l'Association "Les Rias", laquelle gère la Bibliothèque Municipale et son "espace Public Numérique" (Point Accès Public Internet) -deux autres domaines - et assume, sous responsabilité municipale, la gestion globale du site (délégation par convention).

Divers sites/compagnons de route l'accompagnent : le Sivu des Inforoutes de l'Ardèche, nous hébergeant et portant, les blogs créés, les sites services utilisés, le wiki, et, encore à apprivoiser, le mégasite de Villes-Internet...

Tout cela constitue une nébuleuse difficile à cerner, mais dont la modélisation est d'autant plus indispensable que site d'une toute petite commune, nous n'avons pas la base solide d'assises structurées en services ni le cadre sécurisant d'objectifs quantifiés.

Entre étroitesse des bases et vertigineuse liberté intersidérale... Ou un blog entre béquille et fusée.

Et pour éclairage ou repères, le Galilée du "Et pourtant, elle tourne", Giordano Bruno et la preuve par Mendéléiev...

Pour la bonne compréhension de ce blog dont les messages s'enchainent à partir d'un tableau initial, nous conseillons de le lire en suivant l'ordre chronologique des messages à partir du sommaire.


dimanche 16 novembre 2014

Un nouvel envoi de Frédéric Kaplan

qui demandera un long temps de lecture avec ses multiples liens et la masse de documents à découvrir et parfois, à traduire...
Cette notion de "fusion" qui questionne la réflexion sur le co-working...
Ce cheminement des robots de l'univers quotidien à une autre conception du livre mise en espace ou espaces (1) - du texte.
Trop intéressant et en rapport avec nos préoccupations pour ne pas prendre le temps d'une lecture approfondie de ce texte, dense et composite...
A partir de notre expérience théâtrale de la kinect, et pas seulement, se comprennent par contre les notions de "réalité virtuelle", "de contrôle gestuel de l'ordinateur, d'"immersif", d'ordinateur capable de suivre une personne dans l'espace, de l'entourer d'un halo d'interactivité...
Des explications à reprendre peut-être pour adultes ne connaissant pas la kinect avec celle-ci, et à enrichir par passages de vidéos...
O.Escriu

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1. "espaces"comme ceux de ces tablettes amérindiennes alliant alphabétique, logographique, iconographique et semble-t-il sonore - avec le passage d'un souffle d'air sur leur relief (à vérifier), sans parler de ces indices en réel augmenté pouvant vous renvoyer - explicitement ou non - aux documentaires, à l'histoire des arts, aux sciences et techniques, à l'imaginaire, à d'autres questionnements tels ceux de Chris Marker ou d'autres...

Comme hier, à Montpellier, une des oeuvres d'Abdelkader Benchamma, exposées au carré Saint-Anne, renvoyait ceux des Rias qui s'y étaient déplacés à certaines oeuvres  d'Anselm Kiefer vues en 2007 au Grand Palais, après un long travail sur Celan & Bachmman qui, posant le rapport à la langue dans ses liens avec l'histoire, intéresse évidemment la traduction...

On pourrait évoquer aussi l'actuelle exposition de Didier Tallagrand à la galerie Aperto de Montpellier, le but d'un voyage accueilli par Pablo Garcia. Où l'image, composite, suggère ou suscite le ou les récit(s), convoque les références de chacun, notamment du Van Gogh des "mangeurs de pommes de terre" à  Permeke, et à cet expressionnisme allemand antérieur, qu'on a ultérieurement qualifié de "prémonitoire" -  le tout contrôlé, maîtrisé, à l'opposé de tout romantisme.
Rapprocher la disparition (ou l'"émergence" post-catastrophe?) d'une grande maison japonaise traditionnelle en noir monochrome de Xynthia en Ré, et de ses vagues aux allures de tsunami, vous n'y pensez pas ? Bien sûr que non... D'un avenir planétaire au moins aussi sombre que le fut celui du 20ème siècle ? Qui oserait ! Il ne s'agit d'une représentation, le "processus de re-création imagée" est là pour que vous inventiez votre ou vos propres interprétation(s), entre projecteur décalé et cinéma-nic à trous, un espace balisé, des interstices ouverts à toutes contructions&projections/interrogations... Comme étrange plan de recherche multifactorielle artistique où nombre de "facteurs" seraient encore à dégager en fonction des contraintes perçues ou inventées par chacun? 

Et ce, pourtant, quand se conjuguent destruction(s) de la raison, des peuples  et de la planète...

L'art n'est-il moyen de connaissance par les rapports qu'il établit avant que ceux-ci ne soient mis en mots et ne deviennent objets d'étude scientifique? Connaissance trouble comme photo tendance floue, de ces vestiges industriels en campagne verdissante de l'île aux faisans, ou déjà jaunissante d'ici, avant que ne se clarifient projections scientifiques fiables ou que ne s'affirme l'horreur d'un réel pire que celui du XXéme siècle? Comme si en fond noir volcanique de rivières se tapissaient d'immondes bêtes nourries de défuntes utopies?

Cauchemar personnel de nuit d'orages, sans doute, qui, bien sûr, n'a rien à voir avec le travail de Didier Tallagrand et ne résiste pas à l'évocation des jeunes concevant les innovations numériques et  en contrôlant les usages...

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