Une de ces manifestations culturo/festives et festivo/culturelles qui prennent leur temps,
créent du temps et de l'inédit... Certes...
créent du temps et de l'inédit... Certes...
Un public- et-acteur divers...
De ce "certif" auquel s'opposait le travail de ferme à "bac+ nombres à 1 ou 2 chiffres...
De juste 4 mois, à presque 4 fois 20 ans...
Une foultitude de résistances - de formes et contenus très divers......
Des "bénévoles" en création associative - explorations artistiques, interventions pédagogiques, journalistiques, administatives, formatives... en Rias juste, et en Bibliothèque municipale, et EPN et... Et en montage de meubles, réalisation d'herbiers ou de signalétiques, jeux de société - canoniques ou artistiques - fabrication de masques, de crêpes et gâteaux et... animation et conservation du patrimoine de rencontres patois ou autres, de stands en concours où se mêlent festif et culturel...
---> Création de connaissances.
---> Création de connaissances.
Bénévoles souvent auteurs. Pour dire le réalisé, questionner le réel, faire avancer les connaissances en communiquant, mémorisant, créant en réseaux divers..
Et ces utilisations/créations de livres "numériques" se distinguant du simplement numérisé par le recours à l'hypertextualté, à la construction parfois d'un composite associant textes et images fixes mais aussi mobiles, sons et sous-systèmes divers...
Complexité de chaque publication et complexité de ce Bien Commun auquel ont participé à ce jour par l'écriture, le son ou l'image bien plus de 400 personnes différentes...
Du réel palpable avec les tirages papier des publications (prix de revient : 1€ la feuille soit nombre de pages/4)Du virtuel - ce bien commun réel, accessible de n'importe où, d'où qu'on aille sur cette planète, par le web.
Un mini-réseau à nous, collectif, dense et présent (dont chaque publication peut être téléchargée gracieusement par tous et n'importe qui en PDF...) Un virtuel très réel, donc, présent et partagé. Charnière sur ce plateau -et ces annexes qu'en constituent les lieux d'habitation principale de nos habitants saisonniers ou amis à la présence occasionnelle, les divers lieux de vie et voyages partagés - là où s'opère, plus profondément et largement sans doute que sur le seul site (en prenant en compte les consultations papier), la jonction ou le passage - à double sens - entre territoire(s) et réseaux
Fleurs-escargots de Geneviève en quête d'île aux faisans... |
Un "lieu" (au sens mathématique et non géographique du terme)
qui fonctionne comme espace "transitionnel" ( au sens de Mélanie Klein, comme le "doudou" des petits...) et "transactionnel" (support inducteur donc de négociations diverses)...
Un fort lieu d'intrication du Réel et du Virtuel (3), base de données ou albums partagés, un logiciel (1) d'accès gratuit pour les lecteurs et simple mais surtout un espace charnière habité qui fonctionne par la diversité des échanges dont il est le théâtre et l'outil...
Pourquoi ça marche ? Parce que ça ressemble assez, à la fois, au livre, au carnet de notes ou croquis, à l'album photo, à la pochette documentée d'un CD (2), à un mode d'emploi lisible, à la lettre ouverte... etc...? Assez pour que, par delà les différences, on puisse y transférer des usages et pratiques et habitudes... Transfert dans lequel le numérique s'insinue doucettement, ludiquement et utilement, ouvrant d'autres ressources...
Transferts qui sont "mobilités"
- une notion qu'on ne saurait réserver au téléphone portable, outil certes de mobilité, mais qui, en soi, peut donner lieu à utilisations des plus rigides et dogmatiques...
Là encore ne pas confondre outil et usages sociaux...
Cette soirée :
Transferts qui sont "mobilités"
- une notion qu'on ne saurait réserver au téléphone portable, outil certes de mobilité, mais qui, en soi, peut donner lieu à utilisations des plus rigides et dogmatiques...
Là encore ne pas confondre outil et usages sociaux...
Cette soirée :
1er temps après la participation ou non à la rôtie de châtaignes se faisant, suivant qu'on aime l'odeur du grillé et de cette étrange convivialité à la lueur des flammes dans un froid glacial, ou qu'on lui préfère la chaleur et les ressources de la grande salle connectée où la consultation des tirés papier des livres numériques va bon train... ainsi que les commentaires...
2ème temps un public épais s'est rassemblé devant le mur-écran en cette salle "de partout" connectée.
A pas de loups, on oublie tout pour s'immerger dans l'Observatoire de Villes-Internet, et plus précisément en la rubrique "Démocratie" de celui-ci.
Et là on se laisse guider pas un flux de bon sens évident au fil des pages jusqu'à la découverne du livre de Paulette, où se re-découvre, comme un conte, l'histoire du "taxi"...
Un débat d'où ressort la fierté d'avoir été collectivement et socialement d'"avant-garde".
Et Paulette commente...
Et Paulette commente...
Et Paulette commente, succintement
On reprend ensuite ce Calaméo en sens inverse pour retrouver un lien sur le premier livre édité de Paulette, imprimé et broché - numérisé cette année,
"Souvenirs d'enfance et de village"...
Un public très impliqué, ému et admiratif. Un passé poignant ou truculent, divers et riche, et qui parle...
Ensuite seulement,
la projection des cartes de
Didier Tallagrand, belles,
mystérieuses et polysémiques,
comme si elles renvoyaient au fond des temps... Elles se voient avec intérêt et plaisir, un certain trouble aussi, caché par les banalisantes - et rassurantes - questions d'identification des photographié(e)s...
L'impression d'un temps profond, d'un moment rare, d'une expérience unique. Entrer dans la conception et la gestation d'une oeuvre d'art, dans le creuset de la connaissance et de l'appréhension prospective...
Ce que pas mal ici n'ont jamais vécu
- les occasions sont rares -
du moins jamais vécu avec cette densité..
L'absurdité de ces débats où certains, confondant "spectacle" et "art" (=moyen de connaissance au même titre que les sciences - bien loin du "divertissement"), attendent une rentabilité immédiate de la "culture" ! Attend-on une rentabilité immédiate de la recherche fondamentale en sciences ? N'y a-t-il à ce niveau, comme en science, prise de risques ? A-t-on jamais vu qu'une vie se construise si vite et en isolat .?
Tallagrand creuse les temps très profondément, en deçà des lointaines mythologies, comme en quête de ce qui marque l'émergence de l'humanité en tant que telle... Un processus trouble, ambigü et toujours en cours nous crie son "1bis, île aux faisans"... comme clapotis familier en Baie d'Ha-Long...
Un moment très riche pour un public qui se cultive et mesure de plus en plus l'exceptionnalité de la situation... sans omettre bien sûr l'attente de bénéfices scolaires et universitaires à terme et tout simplement humains...
On connaissait bien l'espace de Saint-Apo, mais peu l'Observatoire...
Et là on se laisse guider pas un flux de bon sens évident au fil des pages jusqu'à la découverne du livre de Paulette, où se re-découvre, comme un conte, l'histoire du "taxi"...
Un débat d'où ressort la fierté d'avoir été collectivement et socialement d'"avant-garde".
Et Paulette commente...
Et Paulette commente...
Et Paulette commente, succintement
On reprend ensuite ce Calaméo en sens inverse pour retrouver un lien sur le premier livre édité de Paulette, imprimé et broché - numérisé cette année,
"Souvenirs d'enfance et de village"...
Un public très impliqué, ému et admiratif. Un passé poignant ou truculent, divers et riche, et qui parle...
Ensuite seulement,
la projection des cartes de
Didier Tallagrand, belles,
mystérieuses et polysémiques,
comme si elles renvoyaient au fond des temps... Elles se voient avec intérêt et plaisir, un certain trouble aussi, caché par les banalisantes - et rassurantes - questions d'identification des photographié(e)s...
L'impression d'un temps profond, d'un moment rare, d'une expérience unique. Entrer dans la conception et la gestation d'une oeuvre d'art, dans le creuset de la connaissance et de l'appréhension prospective...
Ce que pas mal ici n'ont jamais vécu
- les occasions sont rares -
du moins jamais vécu avec cette densité..
Ce qui fait appréhender à tous la place de l'art dans l'hominisation, dans la spécification humaine aux plus lointaines époques des cavernes, son importance formatrice et, puisqu'il s'en cause tant, son
- rentabilité en formation, développement de la pensée, créativité - tout ce qui définit l'humanité et s'avère clé de toute avancée en quelque domaine que ce soit...
L'absurdité de ces débats où certains, confondant "spectacle" et "art" (=moyen de connaissance au même titre que les sciences - bien loin du "divertissement"), attendent une rentabilité immédiate de la "culture" ! Attend-on une rentabilité immédiate de la recherche fondamentale en sciences ? N'y a-t-il à ce niveau, comme en science, prise de risques ? A-t-on jamais vu qu'une vie se construise si vite et en isolat .?
Tallagrand creuse les temps très profondément, en deçà des lointaines mythologies, comme en quête de ce qui marque l'émergence de l'humanité en tant que telle... Un processus trouble, ambigü et toujours en cours nous crie son "1bis, île aux faisans"... comme clapotis familier en Baie d'Ha-Long...
Un moment très riche pour un public qui se cultive et mesure de plus en plus l'exceptionnalité de la situation... sans omettre bien sûr l'attente de bénéfices scolaires et universitaires à terme et tout simplement humains...
3ème temps l'intrusion, châtaignes passées, du match de rugby, France/Afrique du sud. Quand certaines ne sont pas venues pour ne pas perdre 1mn de son suivi.
Où il s'avère très vite que le système ordinateur +vidéoprojecteur est bon pour suivre les scores pour peu qu'ils soient assez rapides pour que l'ordinateur ne se mette en veille. On ne peut quand même aller toutes les quatre minutes titiller la souris en abandonnant son jeu de cartes !
Solution autre, cautionnée par l'élu municipal responsable : remplacer dans le grand écran de l'EPN la clé avec la vidéo "Ardèche" de Camboulive par un Regarderlematch sur la télé. Ce qui marche...
Comme si l'étrange jeu de cartes de Tallagrand, avec ses ambiguités assumées, avait doppé la créativité de tous. Ce qu'on sait et que savent certains chefs d'entreprises.
D'ailleurs ces belotes, avec autre cartes, foisonnantes d'heuristiques inédites en complices partenariats...
Et pour prouver, s'il en était encore besoin, cette poussée de créativité, l'explosion-cerise d'une autre proposition...
????????????????????????????????????????????
Autres cerises à mettre sur le gâteau ou ailleurs...
La cerise du jour ? Un projet de nuit baraquéenne artistico-sportive et même en sus spectaculaire (pour une fois) de Coupe du monde un peu spéciale s'accaparant nos ressources numériques pour projections géantes intérieure et/ou extérieure -" Ardèche consentante.
????????????????????????????????????????????
Mais comment en est-on arrivé là ?
1. Prise de conscience de son rôle dans les collectifs divers
2. Avidité culturelle croissant comme besoin d'oxygène, assumée dans sa diversité
3. Sérendipité sur fond de réalité du virtuel et activations de potentialités du réel.. (exemple clé du taxi de Paulette ! Ou des transgressions formelles subtiles des écritures de Geneviève...)
4. Et où va-t-on ? Où va-t-on ? Qui sap ?
(à suivre bien sûr et mieux, en y participant)
A
Co-
_______________
1. Calaméo
2. le son ou la vidéo y étant accessibles par lien ou incrustation...
3. le virtuel étant réel et le réel mobilisant du virtuel pour toute prise de décision, anticipation, ne serait-ce que pour marcher - même ailleurs que dans les couloirs, étages et bâtiments d'un hôpital... Ne serait-ce parce que le virtuel du garrot était inacceptable, inconcevable, inhumain, barbare, anachronique, vicieux... que Joan Miro (cf PDF s'est permis - exceptionnalité absolue dans son oeuvre, l'aléatoire des coulures, comme lentes coulures de sang sur la peau, pour les toiles peintes comme cris contre l'exécution de Puig Antich et ses deux compagnons, derniers garottés du franquisme?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire