qu'ont commencé à s'articuler jeu théâtral
et projections vidéo. Une 2 ème répétition nécessaire à midi.
Une articulation maîtrisée lors du spectacle à 16h...
Beaucoup de découvertes à Metz lors de la remise des labels 2013 et de la conférence-débat qui a suivi et est publiée sur le site de Villes-Internet.
-> D'où la réalisation
d'une synthèse de notre appréhension du rôle de l'association
Villes-Internet comme évaluateur externe du travail descollectivités – évaluation externe complément indispensable de
l'évaluation interne nécessaire à la conduite de tout projet.
De plus une évaluation
formative puisqu'elle offre des références avec l'accessibilité
du réseau de villes. Enfin une incitation à l'évaluation
formatrice, auto-évaluation continue des collectivités à partir de leurs
propres critères et de leur régulation, largement facilitée par
les outils d'observation et veille, documents d'analyse et synthèse
mis à disposition.
Des débats locaux sur le
maintien du niveau de label d'une collectivité ont fait réfléchir.
On sait bien que « Qui n'avance pas recule ». Mais cela
concerne-t-il des domaines techniques dans lesquels les petites
collectivités sont inévitablement défavorisées, ou le champ des
pratiques sociales, économiques, culturelles, éducatives,
cognitives où tous sont relativement à égalité ?
Ce qui nous a incités à
spécifier, en regard de chaque année de labellisation, ce sur quoi
nous avions le plus travaillé.
Si nous devions étiqueter
ce qui est en cours en cette fin mai 2013, nous dirions « réflexion»
- réflexion collective sur l'identité du territoire, sur sa
« ruralité » et sur le devenir de celle-ci dans le cadre
de l'urbanisation planétaire....
En effet les découvertes
de la conférence-débat de Metz, ont entraîné une démultiplication
des questions, notamment quant au contenu et aux représentations de
cette notion de « ruralité » pour laquelle nous avions
une mention, ce qui nous invitait évidemment à la retravailler...Un
re-travail qui demande du temps, du recul, l'analyse d'une situation
concrète et la participation locale de tous.
Voilà qui explique qu'entre
l'envoi des initiatives 3.2 et 3.3 un quasi silence sur le fond de plus de deux mois. (quasi car
il y a eu le débat non négligeable de la fête de l'Internet et
l'annonce des expositions du travail de Camboulive de la résidence
de St-Apo ou de ses suites – non négligeables- à Paris et
Clermont-Ferrand.)
Une réflexion qui n'a rien de passif, mais interroge le local, travaille en profondeur sur et dans le territoire
Travail intense en EPN,
notamment de l'image, nombreuses activités de groupe ou publiques,
échanges avec les intervenants, poursuite du travail théâtral.
Des résultats
On n'a pas de réponses à
toutes les questions, loin de là.
Et de nouvelles questions sont
heureusement apparues. Le théâtre en a été pourvoyeur.
Des difficultés majeures, cependant, ce 22 mai, mais la mayonnaise a pris, au-delà de toute espérance,
lors de la 2ème répétition générale improvisée du 25 matin, et
s'est encore affermie l'après-midi lors du « spectacle »
public, à la suturation du jeu théâtral (1) et des projections
vidéos (2).
Des improvisations. Un vrai temps de recherche/création
de tous, avec même l'implication directe et inattendue du public
intervenant, notamment lors de la projection des vidéos 3 et 4.
1. dans un jeu divers,
insolite, surréaliste, profondeur des questions posées -avatars et
inconscient, avatar et imaginaire, pouvoirs & risques, choix,
secret du mot de passe, responsabilités, nature du réticulaire,
ondes cérébrales, fablab...
2. Vidéos en fond continu, accompagnement bref et indispensable ou apport autonome se suffisant à soi-même...
NB. vidéo 1
(1.reseauxtheatre 9mn.15) projection en continu sur le sol durant
tout la durée du spectacle, en boucle au début sur les deux murs
opposés et dans les temps d'attente entre autres projections sauf à
la fin où ce sont les listes de mots qui tournent en continu. Les images posent le rejet des réseaux soleils et le choix d'un réseau mixte
distribué/décentralisé et dense à chaque noeud, la représentations de
réseaux en matériaux divers, végétal, bâti, quadrillé,
tricoté...
Non plan → strate épaisse de réseaux imbriqués,
interne au territoire et l'irriguant dans sa totalité.
Importance
portée aux noeuds/interfaces pour le vivant, le fécond, comme
s'ils intégraient des nids d'Emmanuelle Lauer, réseaux peuplés,
scientifiques, artistiques, sociaux, que JE pilote...)
2. vidéo2 (2.Cjine 31s)
A projeter à la place des réseaux pendant les 31s où JC parle
des réseaux « technologie privilégiée de l'urbanisation en
cours, etc. »
- Episode kinect
- 3. vidéo3
(3.monfilmarts 3mn58 -vidéo de vidéos) A la place des réseaux
après le « Quand on comprend tout, on s'ennuie » de
Mendy. 3.1. Les filles courant en bas des projections d'Aitken en
Arles, Jordi commentant l'expo Dali dans l'escalator de Beaubourg,
« o tempo esta pasando » de Marcio Valerio, arrêt sur
images de Mendy et Mylène puis vidéo de leur transposition en
chorégraphie hip-hop de la musique d'Acquaviva (fragment d'Aatie).
- 4. vidéo4 après le
vol de l'identité de Fanny, et le « Une city bang-bang »,
projection de « 4.nidrural 4mn02», série d'images plus
ou moins transformées comportant des parties de corps des
protagonistes, de paysages familiers, de réalisations des uns et
des autres. Réseaux ouverts sur territoires élargis du sud ou même au Pérou. Où le réticulaire libère du territoire et en téléporte
ce que l'on veut où l'on veut...Où le numérique permet de simuler
la présence d'une tour en vallée de Dunière, aux filles
d'escalader les cordes d'un chapiteau de cirque ou de descendre en
radeau la brume de la vallée.. Où les Jaume Plensa de Nice
enrichissent le territoire rural...
Une vidéo plébiscitée et qui
va augmenter les présences en ateliers de travail de l'image ou
d'écriture numérique. Une belle contribution déjà d'Elicia et
Serena. Et quand Nicole ensiestée vogue belle endormie au-dessus
d'une carte géologique de cette ère où la mer arrivait à Vernoux
alimentée par nos Rias... Sans oublier combien Christian se
démultiplie... Une projection qui nous faisait un peu peur et qui a
suscité l'intrusion d'un public, interpelé et séduit, dans le jeu
théâtral ! Un nid rural il est vrai, non confiné mais ouvert,
gourmand et conquérant
- 5. vidéo (5.1 Mes
réseaux à moi. 2Mn58.) Projetés en boucle au sol jusqu' à la
fin.
- 6. vidéo 5.2.
Les mots de la fin qui défilent en boucle... jusqu'à l'arrêt de
l'accordéon de
Régine.
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