même s’ils n’ont sans doute aucun lien direct avec celui-ci...
A signaler, d'abord, un article intéressant sur le site de Villes internet :
Villes internet :
Du constat sur l’offre et la demande des usagers à une réponse à ces aspirations par le développement du réseau...
Un enracinement dans le local et la production locale concertée et réfléchie de connaissances...
Un moyen d’autant plus puissant qu’il sera développé...
Et un souffle épique qui parait important.
« Ce réseau vit une épopée, digne de celle de l'aviation ou du chemin de fer.»
Un appel à le renforcer, ce qui parait nécessaire.
Reste aussi à le prolonger par des débats locaux, constructifs, comme ce qui s’est passé ici, en milieu rural avec la découverte de Google Maps, Google Earth et Google Street, vécus comme « le progrès », bien accueillis, mais faisant néanmoins émerger un fort besoin d’affirmer son identité spécifique (cf l’herbier de Paulette)...
Autre réaction, locale, suite à cet article... François Juston, hier soir : « C’est un peu comme la pub à la télé »...
Oui bien sûr...
A une autre échelle, au niveau de l’infiniment grand, mais aussi de l’infiniment petit, du personnel.
Ce non droit à l’oubli sur Internet, souligné par certains, controversé par d’autres – ici constaté (1)
Nous avons reçu, au CLD ValDAC une contribution de François Ponce suite au débat avec Christian Combier et Guy Pastre de la Maison de Grigny .
Deux brefs extraits de cette contribution, en "positif" pour le premier, «L'information est ouverte à tous » en « mise en garde » pour le second , « Que la dématérialisation ne débouche sur une déshumanisation »
C’est bien sûr sur « L'information est ouverte à tous. » que portait « le coup de colère » : l’impression d’avoir été privée d’un coup, de pans entiers d’une information reçue régulièrement auparavant.
Et surtout, de ne rien avoir vu venir bien que prévenue (cf RSLN, cf Guillaud)
Que des algorithmes nous proposent les informations ciblées qui nous intéressent, bien sûr ! Mais que cela ne se fasse au détriment de l’accès à d’autres bulles informationnelles. Fermer soi-même un message qui n’intéresse pas c’est préserver la possibilité d’y retourner ultérieurement par moteur de recherche, parce qu’on a découvert autre chose... Et puis il y a aussi les hasards féconds...
Ce qui nous renvoie au texte de Guillaud (2)
« Comme le disait avec intelligence Eli Pariser dans son excellent livre "The Filter Bubble", la pertinence et la proximité ne peuvent pas être les seules fonctions des bullesinformationnelles dans lesquelles nous sommes enfermés.
Le problème demeure qu'on ne voit pas ce qui s'en trouve rejeté ! »
Et Parizer de conclure :
« Des algorithmes plus intelligents, plus responsables, sont nécessaires pour garantir un régime d'information équilibré... »
Il ne s’agit pas de mettre Google et Facebook au pilori mais de susciter un débat permettant d’éviter les dérives
Un débat pris au sérieux par RSLN (Regard sur le numérique Microsoft) « Mieux informer par le numérique, c’est possible ?
Et auquel l’arrivée des « clouds » donne d’autres dimensions...
Par rapport à l’entrée dans « l’ère » du numérique, de ses potentialités, des bouleversements en cours, la nécessité d’une veille, d’un débat et d’une vigilance accrue d'autant que savoir n’empêche pas toujours de ne pas voir...
1. comme vieil article qui resurgit, pas grave, mais pourquoi pas comme bêtise faite nombre auparavant qui empêcherait de trouver un travail... Une rigidité aussi qui freinerait l’évolution personnelle, ne serait-ce que par image de soi fixée...
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