Nébuleuse

Le site municipal de Saint-Apollinaire-de-Rias comprend, comme "domaine" le site de l'Association "Les Rias", laquelle gère la Bibliothèque Municipale et son "espace Public Numérique" (Point Accès Public Internet) -deux autres domaines - et assume, sous responsabilité municipale, la gestion globale du site (délégation par convention).

Divers sites/compagnons de route l'accompagnent : le Sivu des Inforoutes de l'Ardèche, nous hébergeant et portant, les blogs créés, les sites services utilisés, le wiki, et, encore à apprivoiser, le mégasite de Villes-Internet...

Tout cela constitue une nébuleuse difficile à cerner, mais dont la modélisation est d'autant plus indispensable que site d'une toute petite commune, nous n'avons pas la base solide d'assises structurées en services ni le cadre sécurisant d'objectifs quantifiés.

Entre étroitesse des bases et vertigineuse liberté intersidérale... Ou un blog entre béquille et fusée.

Et pour éclairage ou repères, le Galilée du "Et pourtant, elle tourne", Giordano Bruno et la preuve par Mendéléiev...

Pour la bonne compréhension de ce blog dont les messages s'enchainent à partir d'un tableau initial, nous conseillons de le lire en suivant l'ordre chronologique des messages à partir du sommaire.


jeudi 29 septembre 2011

Quatre initiatives récentes

mises sur le site Internet en avançant sur la synthèse de l'année passée, et donc le dossier Villes Internet,  et en suivant les actions en cours sur leur terrain (du point de vue, cela va de soi  : "Que leur apportent  l'internet en général, les TIC même, et, en particulier le(s) site(s) et les blogs (cf notre "nébuleuse Internet")" / "Qu'apportent-elles, elles,  aux sites, blogs ?")

Donc, dans l'ordre de mise en ligne :

- Choix participatif de vidéos.

Pourquoi ? Un peu la dynamique des actions, un peu les intempéries qui ont transformé la Fête du patrimoine pour laquelle on voulait parler de "patrimonialisation" à l'aide du site et de blogs avant d'aller fêter les arobases sur l'esplanade du temple.
Là accès à Internet menacé par l'orage, donc réduit en temps, impossibilité d'aller en extérieur (pluies violentes avant la grêle), public réduit (plusieurs nous ayant fait savoir que leur venue dépendait du temps.)

Donc, dans l'urgence,  le public se mue en groupe de travail convaincu qui entre d'emblée dans le repérage sur le site de vidéos à transmettre à Villes-Internet,  comme représentatives de notre patrimoine local.

Une discussion fine - une étonnante connaissance du site - des argumentations fouillées et pertinentes...

Du coup, on décide de suite d'en faire une "initiative" parce que ce temps collectif dans l'urgence a été d'une extraordinaire densité - fécond et efficace...

Ensuite pour la partie "fête à l'arobase", la pancarte élue (celle située au pied de la montée des Baraques en venant de Vernoux) étant inaccessible sous l'orage, Live-Box éteinte, nous avons mis à profit l'unique - mais grand et beau et en chocolat (et pas facile à faire !) arobase du gâteau d'Eliane. Succulent de surcroît ! Et si photogénique et innovant que la presse locale et départementale s'en est emparé. Brèche en chocolat dans ce mur de techniques sophistiquées parfois mis en avant et qui fait peur d'un  Internet, pourtant facile d'accès ?




Recueil de mémoire, de documents, fabrication de documents oraux ou iconographiques... Tout cela a fait qu'on s'implique, participe et sente le besoin, pour aller plus loin,  et dans un même mouvement
- de découvrir un exemple où les processus de patrimonialisation aient débouché sur un projet innovant transformant la vie locale - vie économique, sociale, scolaire - culturelle...

- et, en même temps, d'appréhender la somme de recherches théoriques - historiques, sociologiques, psychologiques (cf le côté féminin de l'élevage...), agronomiques, économiques, politiques (le statut particulier du "être aux confins")... nécessaires...

- de pouvoir donc envisager de s'impliquer dans des choix collectifs fondés sur la tradition et sur la prospective, sur des études de marchés précises, sur des choix philosophiques (bioéthique et bio-diversité...)

Nous avons travaillé un an sur le projet du Fin Gras du Mézenc. Une année marquée par des temps forts : la fête de la science 2010 : "Bioéthique et biodiversité", ses préparatifs, son vécu, la mise en site, le travail - pas fini - sur la constitution d'un herbier avec plantes sèches et d'un herbier pédagogique sur le site (en cours et une forme à changer...) Et puis ce voyage du 5 juin pour participation à la Fête du Fin Gras, après visite botanique sous pluie battante... Ce défilé éclatant sous le soleil. l'interview de Mermet entendue autrement que son intervention d'octobre 2010... (cf la vidéo dans l'Espace Media - sur laquelle on ne peut faire de lien, ou sur notre site.)

Entre le recueil de chansons et le suivi de la cistre jusqu'aux nouveaux restaurants du Mézenc ou à la boucherie de notre plateau, de nouvelles questions s'ouvrent pour la recherche de voies de développement inédites ancrées dans le patrimoine mais ne relevant pas seulement du "tourisme" (Encore que 3000 personnes au repas du Fin gras sous la tente, même si ça relève d'un tourisme - essentiellement local ) 

Bref de patrimonialisation en démocratie participative, une question de culture mais qui ouvre peut-être aussi la voie d'une autre culture de l'économique ?  Le début d'un questionnement auquel nous avons commencé à travailler à partir des circuits courts et magasin de producteurs...

Une autre culture en gestation  de l'économie et de la vie rurales.


- Entre galère et intérêt ou la construction d'un réseau de Villes... 

Le pendant externe du processus de patrimonialisation : découvrir ce qui se fait ailleurs, conserver ce qui nous intéresse...

Et ce qui devrait être évident : initier des échanges, établir une discussion à deux, trois ou quatre sur des points précis . Un débat dont une synthèse puisse apparaître au même titre que les articles sur Villes-Internet. Quelque chose qui soit de nature à faire avancer tout le monde...

Arles est déjà sur notre site... C'est même une rubrique du menu "Les Rias"  (stage photos 2009, cadre projet "Mouvances")


- Au lieu de se souvenir ou ouvrir 2011-2012 (l'initiative sur Villes-Internet). Il y aussi le blog du même nom "Au lieu de se souvenir" où Pierre Ménard a commencé à écrire pour préparer le workshop.

ou la re-venue de Pierre Ménard deux ans après "Média en quête d'identité" un travail sur le livre numérique (et non numérisé ou autrement homothétique...). Re-venue, toujours dans le cadre de la Fête de la Science,  armée d'un worshop, en contre-point du projet "Du recueil de mémoire à l'écriture tranmédia".

A partir de la représentation du territoire, abordé là, semble-t-il, comme lieu (dans toute la polysémie du terme), et pour mieux l'appréhender, création d'oeuvres multimedia...

Où l'on rejoint la problématique de la forme déjà  posée par Camboulive (se poser devant la vidéo et la regarder n'est pas la même chose que de faire le tour de la salle, d'une "photo" à l'autre, même si l'ordre de celles-ci est le même. En créant une fausse continuité dans le passage d'une" photo" à l'autre, la vidéo dilue encore plus l'identité (de la tête de pile)  que ne le fait la rupture spatiale entre deux "photos" affichées.

Une problématique de la forme récemment abordée par Sylvette Béraud-Williams et que Jean-Pascal Dubost laboure depuis des années ou des décennies,  de manière particulièrement approfondie sur ses messages de "Rêverie au travail".



(1) galère de la mise en ligne. Un autre message quant aux difficultés techniques rencontrées. Un temps perdu pour enrichissement et synthèse... Des problèmes qui peuvent décourager des participants surtout là où il n'y a pas de professionnels  pour faire la saisie.

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